QUEL EST LE ROLE D’UN TABLEAU DE BORD ?

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Publié le 24 août 2022

Suivre au jour le jour la vie de son entreprise n’est pas des plus faciles ; c’est pourtant la condition sine qua non du succès. Le tableau de bord, reprenant les activités et les résultats de l’entreprise, semble donc le meilleur ami de l’entrepreneur. À condition, bien sûr, de cibler les bons indicateurs et d’assurer un suivi périodique scrupuleux.

La gestion d’une entreprise nécessite des outils spécifiques. Le tableau de bord est souvent perçu comme l’outil ultime de suivi de l’activité, parfait pour piloter la société et réaliser les objectifs prévus. Encore faut-il qu’il soit optimisé et surtout qu’il « colle » réellement à l’activité de l’entreprise.

Tableau de bord : en faire un vrai outil de pilotage

Trop souvent, le tableau de bord est perçu comme un outil simple de suivi de l’activité. Que ce soit une simple feuille Excel ou un tableau dynamique inséré dans un logiciel de gestion d’entreprise, le tableau de bord se doit d’être un vrai allié de l’entrepreneur, une aide pour les décisions. Bref, dépasser la simple intégration de chiffres de vente par exemple.

Bien conçu, il doit intégrer plusieurs indicateurs permettant en même temps un suivi précis et une analyse globale. Le but est en même temps de suivre l’activité depuis un instant T et de pouvoir s’appuyer sur ses données pour anticiper le futur. Il doit vraiment être utile pour aider la personne en charge à piloter le projet.

Car il peut bien évidemment concerner l’ensemble de l’activité de l’entreprise ou être plus ciblé et se concentrer sur un service, une opération stratégique, un projet, une acquisition, etc.

L’essentiel avant la création d’un tableau de bord est de définir le besoin d’informations stratégiques qu’il doit mettre en avant. Ce doit être un outil sur mesure, comprenant des indicateurs de performance sélectionnés en amont pour leur pertinence.

Un tableau de bord doit intégrer plusieurs facteurs :

– une analyse ou mise en exergue du contexte : il doit intégrer toutes les informations et données susceptibles d’impacter la décision ou le pilotage du projet, de l’entreprise. Il faut donc en amont bien cerner l’objectif final du ou des tableaux. Il doit aussi intégrer les objectifs intermédiaires à atteindre pour faciliter le suivi.

– un formalisme réfléchi : la vie d’une entreprise n’est pas un long fleuve tranquille, les informations affluent, les ventes augmentent, baissent, les prix des fournisseurs évoluent. Dans l’absolu, le tableau de bord doit présenter une vue claire à un instant T. Tout en précisant l’historique voire anticipant le futur. Il faudra non seulement réfléchir sur le fond mais aussi sur la forme, pour une lecture et un contrôle facilités en fonction du décideur final.

Il doit être clair, facile à lire ; un tableau de bord est avant tout un outil de communication qui peut servir de référence, d’outil de réflexion en interne, de document important pour les intervenants extérieurs (banques, investisseurs, etc.). Un outil de décision de qualité doit être clair et précis, si possible contenir toutes les données sur une voire deux pages, intégrer des graphiques, camemberts chiffres-clés, tableaux facilement lisibles et analysables.

Indicateurs-clés et contenus du tableau de bord

Suivant le rôle du tableau de bord, son contenu sera bien sûr différent.

On peut distinguer globalement 3 catégories de tableaux.

Le suivi financier : le dirigeant peut en un coup d’œil voir si les prévisions budgétaires correspondent à la réalité financière d’un service, d’une action commerciale, de l’entreprise dans son ensemble.

Le suivi des projets : ce tableau de bord opérationnel se focalise sur un projet, des actions, fondé sur des objectifs à atteindre clairs et précis. Il permet comme tous les tableaux de ce type de gérer au plus près le projet, de prendre des mesures, de faire des correctifs, etc.

Le tableau de bord stratégique : plus global, il peut intégrer de multiples indicateurs de la performance de l’entreprise, il se gère sur le long terme pour assurer au final la rentabilité économique et financière de l’entreprise. Il aide là aussi le décideur au pilotage de la société, qui reste seul juge des actions à mettre en place. Le tableau de bord est un outil d’aide à la décision et ne détient pas forcément LA vérité. Si ses données révèlent une anomalie, un manque, le chef d’entreprise devra enquêter plus en avant afin de prendre la meilleure décision possible : les indicateurs et ratios de gestion ont un rôle stratégique d’information mais pas toujours de décision.

Suivant la finalité des tableaux, les indicateurs-clés vont bien sûr changer. Il serait vain de dressser ici une liste de ces indicateurs tant ils peuvent être différents suivant l’entreprise et l’objectif du tableau.

En amont, le travail d’analyse de l’objectif du tableau doit mettre en exergue des indicateurs simples, facilement mesurables pour le suivi et qui « collent » à la réalité de l’entreprise, du marché, de l’objectif, de l’action, etc.

Cela peut comprendre des données comptables (fonds de roulement, trésorerie, prix d’achats, etc), des données commerciales (prévision des ventes, parcours clients, etc), des données sociales (suivi RH, intégration du personnel, etc), des données économiques (coûts de production d’un produit, chiffres d’affaires des clients, etc).

Le choix des indicateurs est bien sûr hautement stratégique, ils doivent apporter une vision claire de la réalité, intégrer des données et informations variées et précises.

De la création d’une entreprise à sa vie quotidienne, les tableaux de bord restent des aides indispensables à l’organisation, au management, à la décision. Cet instrument de gestion doit être pensé bien en amont pour aider réellement le dirigeant à évaluer la pertinence de sa stratégie mais surtout à prendre des décisions suivant les objectifs finaux.

La création, l’organisation et la gestion d’un tableau de bord sont désormais facilités par la dématérialisation et l’informatique. Toute activité d’une entreprise engendre en effet une multitude de données très précieuses.

Or, face à cet afflux de renseignements, le chef d’entreprise peut être submergé ou passer à côté de l’essentiel. C’est pourquoi des outils de gestion d’entreprise, voire des sociétés spécialisées, comme OSEYS facilitent la prise de décision en proposant des tableaux de bords personnalisés. Cette aide bienvenue intègre une analyse extérieure de l’entreprise, des objectifs, du projet, qu’un décideur n’a pas forcément. Faire appel à un OAD, ou « outil d’aide à la décision », peaufiné en externe, est la garantie de décider en ayant toutes les informations et indicateurs stratégiques pour la réussite de votre business. 

Donner des moyens humains, financiers et techniques

Pour que la délégation soit efficace, il est bien sûr essentiel de fournir les ressources nécessaires. Une tâche ne peut être menée à bien sans les moyens adéquats, qu’il s’agisse de ressources humaines, financières ou techniques. Les dirigeants doivent donc veiller à ce que la personne à qui ils délèguent dispose des outils et des équipes appropriés aux besoins des objectifs, ainsi que d’un budget suffisant pour accomplir l’ensemble des opérations. Et ne pas hésiter à demander au collaborateur désigné de quoi il a besoin, y compris tout au long de l’opération déléguée.

Les ressources humaines

La personne déléguée doit avoir accès, selon les besoins, ponctuellement ou sur l’ensemble du projet, à des collaborateurs ou à des équipes capables de l’aider dans sa mission. Si la tâche requiert des compétences spécifiques, le dirigeant doit s’assurer qu’elles sont présentes au sein de l’équipe ou envisager des formations pour les développer.

Les ressources financières

Déléguer une mission sans accorder de budget conséquent et précis est synonyme d’échec. La personne à qui est confiée la mission doit savoir précisément quelles sont les ressources financières à sa disposition pour éviter tout blocage et pouvoir avancer sans entraves.

Les ressources techniques

Les outils et technologies nécessaires à l’accomplissement de la tâche doivent être disponibles et fonctionnels. Cela inclut les logiciels, l’accès aux données, les infrastructures, etc. Il est aussi parfois nécessaire là aussi de prévoir des formations techniques pour permettre à l’employé de tirer le meilleur parti de ces outils selon ses besoins.

La possibilité de formation

En effet, les formations sont souvent indispensables : la personne à qui on confie la délégation a été choisie pour ses compétences mais elle peut avoir un manque dans un certain domaine.  Offrir des formations, qu’elles soient internes ou externes, non seulement garantit la réussite de la délégation, mais aussi développe les compétences du collaborateur. Un bénéfique certain pour l’entreprise sur le long terme, qui enrichit les capacités globales de l’équipe.

Donner de l’autonomie tout en assurant un suivi

Déléguer avec succès implique de donner une certaine liberté d’action, ce qui peut parfois être difficile pour les dirigeants de PME. Beaucoup de chefs d’entreprise éprouvent des réticences à l’idée de « lâcher » le contrôle total sur certains domaines. Cependant, cette autonomie est vitale pour que l’employé se sente responsabilisé et prenne pleinement en charge la mission. En accordant sa confiance, le dirigeant permet à l’employé de s’investir davantage et de prendre des initiatives.

Pourquoi la confiance est-elle cruciale ?

Faire confiance à son équipe est fondamental pour une délégation réussie. Un manque de confiance risque d’entraîner un travail moins efficace, ce qui démotive les salariés et limite leur capacité à prendre des décisions. Pour établir cette confiance, le dirigeant doit être clair sur les attentes, mais aussi être prêt à accepter que des erreurs puissent survenir. C’est en apprenant de leurs erreurs que les collaborateurs grandissent et que le manager lui aussi apprend à déléguer.

Comment installer la confiance ?

  1. Commencer petit : pour instaurer la confiance progressivement, commencez par déléguer des tâches de moindre importance. Au fur et à mesure que le collaborateur gagne en compétences et en indépendance, vous pourrez lui confier des responsabilités plus grandes.
  2. Créer un cadre clair : donnez des directives claires, mais laissez de la place à l’initiative. En fixant des objectifs précis tout en laissant une marge de manœuvre sur la manière d’y parvenir, vous montrez à votre collaborateur que vous lui faites confiance.
  3. Installer un suivi régulier : le suivi ne signifie pas micro-gérer. Fixer des points de contrôle à intervalles réguliers aide à s’assurer que la tâche avance sans pour autant brider l’autonomie de la personne en mission. Ces rendez-vous donnent la possibilité de discuter des avancées et d’ajuster si nécessaire.
  4. Être ouvert à la discussion : laissez les salariés exprimer leurs doutes ou leurs besoins. La délégation pourra ainsi être ajustée en fonction de la réalité du terrain, ce qui renforce la relation de confiance en reconnaissant leur expertise.

Comment la technologie aide à mieux déléguer

De nos jours, la majorité des PME a compris les enjeux de la transformation digitale (voir notre page sur cette révolution au sein des entreprises). Et beaucoup de logiciels et d’applications facilitent la délégation. 

Les outils numériques collaboratifs

Les outils numériques collaboratifs jouent aujourd’hui un rôle central dans la gestion des tâches déléguées, particulièrement dans les PME. Grâce à ces technologies, il est possible de faciliter la communication, la coordination et le suivi des projets en cours, tout en optimisant la productivité. Ces solutions facilitent le travail collaboratif des équipes, même à distance, en temps réel et de manière fluide.

Voici quelques exemples de types d’outils collaboratifs qui soutiennent la délégation efficace au sein des PME :

  • Outils de gestion de projet : ces plateformes aident à la visualisation de l’ensemble des projets de l’entreprise, à la répartition des missions entre les membres de l’équipe et au suivi de l’avancement des missions. Elles offrent souvent des fonctionnalités telles que la création de tâches, l’attribution des responsabilités, le suivi des délais, et la mise à jour en temps réel du statut de chaque mission. Une aide précieuse pour les dirigeants pour conserver une vue d’ensemble tout en offrant l’autonomie nécessaire aux salariés en charge de la mission.
  • Outils de messagerie instantanée et de communication : la communication est essentielle dans la délégation. Les outils de messagerie instantanée fluidifient des échanges rapides entre les managers et les équipes, sans les formalités des emails. Ils facilitent la prise de décision rapide, la clarification des consignes, et assurent une collaboration plus dynamique. Ces outils sont souvent enrichis de fonctionnalités comme la création de canaux ou groupes dédiés à des missions spécifiques.
  • Plateformes de gestion de documents : les outils de stockage et de gestion de documents en ligne donnent la possibilité à l’ensemble des collaborateurs d’accéder aux fichiers, aux ressources et aux informations nécessaires pour accomplir leur tâche, peu importe leur localisation. Ces plateformes garantissent que tous les collaborateurs travaillent sur les dernières versions des documents, ainsi les erreurs liées aux doublons ou aux versions obsolètes disparaissent. Elles favorisent aussi la collaboration sur les documents en temps réel, en permettant à plusieurs personnes d’éditer et commenter simultanément.
  • Outils d’organisation des tâches : ces outils sont conçus pour aider les salariés à organiser et à prioriser leurs tâches. Ils rendent possibles facilement la création des listes de tâches, leur attribution à des collaborateurs spécifiques, et la définition des dates d’échéance. Certains offrent également des rappels automatiques et des fonctionnalités de suivi de progression, pour s’assurer que tout le monde respecte les délais convenus.
  • Outils de visioconférence : la délégation, surtout dans les PME où le travail à distance devient de plus en plus courant, s’appuie beaucoup sur les outils de visioconférence. Ces plateformes rendent fluides des réunions à distance, des points d’avancement réguliers et des échanges directs, essentiels pour suivre l’évolution des projets délégués et maintenir une communication optimale entre les équipes.
  • Outils de suivi du temps : pour certaines tâches déléguées, notamment celles qui concernent la gestion de projets ou le service client, les outils de suivi du temps permettent de surveiller la durée passée sur chaque mission. Ils aident non seulement à mieux comprendre l’efficacité du travail, mais aussi à ajuster les ressources en conséquence.

Ces outils numériques, lorsqu’ils sont bien utilisés, offrent un cadre structuré pour déléguer plus efficacement. Ils optimisent la centralisation des informations, le suivi en temps réel des évolutions et une coordination optimale entre les équipes, réduisant ainsi les risques d’erreurs ou de retards.

FAQ sur la délégation dans les PME

  1. Quelles sont les erreurs courantes à éviter lors de la délégation en entreprise ?

Les erreurs fréquentes incluent un manque de clarté dans les instructions, une absence de suivi régulier, ou encore déléguer à un collaborateur non-qualifié pour la tâche.

  1. Comment savoir si je délègue trop ou pas assez ?

Il est important de trouver un équilibre. Si vous vous sentez constamment surchargé et que certaines tâches pourraient être effectuées par d’autres, c’est un signe que vous ne déléguez pas assez. Inversement, si vos salariés sont dépassés, il peut être nécessaire de revoir la répartition des responsabilités ou l’organisation des secteurs d’activités.

  1. Peut-on déléguer à tous les niveaux d’une PME ?

Oui, la délégation peut être pratiquée à tous les niveaux, à condition de confier les tâches à des personnes compétentes et d’instaurer un suivi adapté.

Comment OSEYS aide les chefs d’entreprise à optimiser la délégation 

Déléguer au sein d’une TPE-PME est indispensable pour le bien de l’entreprise et le confort de travail du patron, des managers et de ses collaborateurs. Encore faut-il avoir une idée correcte de ce qu’il faut faire, des moyens à instaurer, des équipes et des besoins pour une délégation réussie. Notre entreprise épaule les dirigeants depuis des décennies, et ce dans tous les secteurs d’activités. Avoir une analyse précise, impartiale de l’ensemble des process de l’entreprise permet de mettre en exergue les possibilités de délégation, de comprendre les atouts, de distribuer certaines tâches et d’agir en conséquences. OSEYS propose donc trois types de services pour les chefs d’entreprise désireux d’être aidés dans leur délégation : 

  • un diagnostic opérationnel de rentabilité : il aide à comprendre les déséquilibres structurels et faire le point, entre autres, sur les actions concrètes à mener notamment au sujet de l’organisation de l’entreprise et donc des possibilités de déléguer certaines opérations.
  • des outils de pilotage sur mesure : nous développons des outils de travail spécifiques aux besoins des PME et notamment des solutions pour le suivi des performances, les analyses des besoins, l’aide à la décision, le management d’équipe, etc. 
  • des formations personnalisées : pour aider les managers à mieux déléguer ou accroître les compétences de vos collaborateurs, nous pouvons créer des formations personnalisées grâce à notre collaboration avec des entreprises spécialisées. 

N’hésitez pas à contacter un de nos consultants à l’aide de notre page CONTACT, en nous précisant les besoins de votre entreprise (PME ,TPE ou autres) en termes de délégation ; vous aurez une réponse sous 24 heures.

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