Comment bien déléguer dans une PME

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Publié le 30 septembre 2024

La délégation est une compétence essentielle pour tout dirigeant de PME et TPE. Or, souvent, le chef d’entreprise est à l’origine de la naissance de la société, parfois seul au début de son aventure entrepreneuriale, il a tendance à vouloir tout faire et tout contrôler. C’est humain… mais pas très efficace sur le long terme. Apprendre à déléguer permet d’optimiser la gestion d’une entreprise. Il ne s’agit pas de simplement transférer des tâches, ou de revoir l’organisation interne, mais de responsabiliser les membres de l’équipe, tout en conservant une vision globale. Dans cet article, nous explorerons pourquoi et comment déléguer efficacement dans une PME.

L’importance de la délégation pour les dirigeants de PME

Gagner en efficacité

Pour un dirigeant de PME, la gestion du temps est cruciale. En déléguant certaines missions, il peut se concentrer sur des missions à haute valeur ajoutée. L’efficacité de l’entreprise s’en trouve renforcée, car chaque salarié peut se spécialiser et contribuer pleinement à l’atteinte des objectifs globaux.

Se concentrer sur le cœur de métier

La délégation aide les dirigeants mais aussi les managers à se focaliser sur le développement stratégique de l’entreprise. Ils peuvent ainsi diriger leurs efforts vers des tâches qui requièrent leur expertise et leur vision, plutôt que de se perdre dans les détails du quotidien.

Motiver les employés

Déléguer n’est pas seulement un moyen de se libérer du temps, c’est aussi un levier de motivation pour les collaborateurs. En leur confiant des responsabilités, on renforce leur sentiment d’appartenance et de confiance. Ils sont incités à s’investir davantage et à développer de nouvelles compétences. La délégation renforce la culture d’entreprise, socle d’un travail commun dans une atmosphère apaisée.

Les étapes-clés pour déléguer efficacement

Savoir quand et pourquoi déléguer est une compétence cruciale pour un dirigeant de PME. Déléguer permet, on l’a souligné, de libérer du temps pour se concentrer sur les aspects stratégiques de l’entreprise, mais aussi d’utiliser pleinement les compétences de chaque membre de l’équipe. Cependant, déléguer au mauvais moment ou pour de mauvaises raisons risque de nuire à la productivité des équipes et générer des tensions.

Les questions à se poser

Pour savoir si la délégation est pertinente dans un contexte particulier, le dirigeant doit se poser plusieurs questions :

  • Est-ce une tâche stratégique ou technique ? Si le travail à faire concerne une décision stratégique ou affecte directement la vision à long terme de l’entreprise, il doit rester sous la responsabilité du dirigeant. En revanche, s’il est plus technique ou administratif, il peut être déléguée. Note : vous pouvez vous aider d’un outil déjà évoqué dans nos pages : la matrice d’Eisenhower (voir ici).
  • La tâche peut-elle être réalisée par quelqu’un d’autre avec une expertise similaire ou supérieure ? Si la réponse est oui, la délégation devient alors une opportunité d’améliorer la qualité de cette activité et de laisser un expert de l’accomplir avec plus d’efficacité.
    Suis-je le seul à pouvoir prendre cette décision ? Si une décision-clé nécessite votre expertise spécifique, vous ne devez pas la déléguer. En revanche, des décisions plus opérationnelles ou liées à l’exécution sont susceptibles d’être confiées à d’autres.
  • Est-ce une tâche récurrente ou ponctuelle ? Les travaux récurrents et répétitifs sont des candidats idéaux pour la délégation, car ils peuvent être standardisés. Les tâches ponctuelles, plus complexes ou stratégiques, nécessitent souvent une attention directe du dirigeant ou d’un manager qualifié.

Identifier les tâches à déléguer : une première étape cruciale

Déléguer, c’est donc avant tout savoir quelles missions peuvent être confiées à d’autres. En effet, toutes les tâches ne se prêtent pas à la délégation. Identifier les travaux à déléguer est une étape essentielle pour que l’opération soit bénéfique à l’entreprise. Il s’agit de trouver l’équilibre entre ce que le dirigeant doit absolument gérer lui-même et ce qui peut être délégué à des collaborateurs compétents. Souvent, les « patrons » de TPE ou de PME effectuent des travaux comme la comptabilité ou les devis qu’ils pourraient déléguer à un tiers.

Les questions à se poser

Pour mieux identifier les tâches à déléguer, le dirigeant de TPE-PME peut réfléchir aux questions suivantes :

  • Cette mission demande-t-elle des compétences que je n’ai pas ? Si elle exige des compétences techniques spécifiques que vous ne maîtrisez pas, il est judicieux de la déléguer à un expert.
  • Cette tâche est-elle répétitive ou consomme-t-elle beaucoup de temps ? Les travaux répétitifs qui consomment une grande partie du temps du dirigeant, comme la gestion de la paie ou le suivi administratif, sont idéaux pour la délégation.
  • Cette tâche contribue-t-elle directement aux objectifs stratégiques de l’entreprise ? Si la mission est liée à la stratégie ou à la vision globale, elle doit rester entre les mains du dirigeant. Si elle est plus opérationnelle, elle peut être déléguée.
  • Quels sont les risques si cette tâche est mal exécutée ? Si une mission comporte un haut niveau de risque en cas d’erreur, il est préférable de la garder sous votre supervision directe. Si les risques sont moindres, elle peut être confiée à un collaborateur.

Choisir le bon profil pour déléguer

Le choix de la personne à qui déléguer une tâche est tout aussi important que la délégation elle-même. Un bon délégataire doit avoir les compétences nécessaires, mais aussi la capacité de gérer la responsabilité. Il est important de ne pas seulement considérer les qualifications techniques, mais aussi les aptitudes et compétences comportementales, telles que la capacité de travailler de manière autonome ou de résoudre les problèmes.

Les questions à se poser

Pour choisir la bonne personne à qui déléguer, voici quelques questions à considérer :

  • Cette personne a-t-elle les compétences techniques requises ? Assurez-vous que la personne possède les compétences nécessaires pour accomplir la tâche le plus efficacement possible.
  • Cette personne est-elle capable de gérer la pression et la responsabilité ? Déléguer implique de confier des responsabilités. Il est donc crucial que la personne choisie sache travailler sous pression, avec des délais, et qu’elle ait conscience de l’importance de son travail.
  • Cette personne est-elle autonome dans son travail ? La délégation ne doit pas entraîner une supervision constante. Il est important de choisir une personne capable de travailler en solo, tout en respectant les consignes.
  • Cette mission permettra-t-elle à cette personne de se développer ? Déléguer est aussi une opportunité pour les salariés de l’entreprise de monter en compétences. Si la mission permet à la personne de s’améliorer, c’est une valeur ajoutée pour l’entreprise et pour elle-même.

Fixer des objectifs clairs

Déléguer efficacement ne signifie pas simplement transférer une mission. Pour qu’une délégation soit productive et atteigne les résultats escomptés, il est primordial de fixer des objectifs clairs et précis dès le départ. 

Un manque de clarté entraîne des incompréhensions, des retards et, au final, des résultats en deçà des attentes. Lorsque les finalités ne sont pas bien définies, les collaborateurs peuvent être perdus, disperser leurs efforts sur des aspects non-essentiels ou simplement s’orienter dans une mauvaise direction. Ces soucis génèrent frustration, perte de temps et inefficacité, non seulement pour l’employé, mais aussi pour l’entreprise.

Une délégation « brouillonne », où les attentes ne sont pas explicites, risque de créer des allers-retours incessants entre le manager et le collaborateur. Ce phénomène nuit non seulement à la productivité, mais aussi à la confiance et à l’autonomie des salariés. Il est dès lors crucial de poser un cadre précis, où les objectifs sont définis, compréhensibles et mesurables. Voici trois éléments-clés pour fixer des buts qui guideront efficacement la délégation :

Définir des objectifs clairs et mesurables

C’est la première étape pour réussir une délégation. Chaque tâche déléguée doit avoir un résultat attendu bien identifié. Les buts à atteindre doivent être spécifiques, c’est-à-dire détaillés de manière à ce que votre collaborateur sache exactement ce que l’on attend de lui. Cela signifie indiquer non seulement ce qui doit être fait, mais aussi comment mesurer le succès du projet.

  • Exemple : si vous déléguez la gestion d’un projet, il ne suffit pas de dire « je veux que ce programme soit terminé à temps ». Il faut préciser ce que signifie « terminé » (livraison d’un produit, suivi d’une procédure, respect de certaines normes), et comment évaluer le succès (qualité du produit final, respect du budget, satisfaction des clients).

Des objectifs clairs permettent aux collaborateurs de savoir où concentrer leurs efforts, ce qui réduit le risque de se disperser et optimise leur efficacité.

Établir des étapes de suivi bien définies

Un autre aspect crucial de la délégation réussie est la création d’étapes intermédiaires pour suivre la progression. Ces étapes permettent de vérifier régulièrement que le collaborateur avance dans la bonne direction, sans toutefois exercer un contrôle excessif. Le processus encourage l’autonomie tout en assurant que les écarts sont corrigés à temps.

  • Exemple : si vous déléguez la création d’un rapport de performance trimestriel, vous pouvez établir des points de contrôle hebdomadaires avec le collaborateur en charge, pour vous garantir que les données sont collectées correctement, que l’analyse est en cours, et que le rapport prend forme selon le planning convenu.

En procédant ainsi, vous minimisez les risques de mauvaises surprises et vous pouvez intervenir de manière préventive si des ajustements sont nécessaires.

Installer un calendrier précis

Enfin, pour que la délégation soit réussie, il est indispensable de fixer un calendrier précis avec des dates butoirs. Un calendrier bien structuré aide la personne en charge de la mission à planifier son travail de manière optimale, à éviter les retards, et à s’organiser en fonction des priorités. Il permet également de clarifier l’urgence ou l’importance des tâches à accomplir, afin que les collaborateurs ne s’égarent pas dans des missions ou travaux secondaires.

  • Exemple : Si vous déléguez l’organisation d’un événement, il est essentiel de définir des dates pour chaque phase : réunion initiale, sélection des prestataires, validation du programme, etc. Ainsi, toutes les étapes sont bien cadrées dans le temps, et vous pouvez vous assurer que tout avance de manière fluide.

Un calendrier précis permet non seulement de maintenir une bonne dynamique de travail, mais aussi de responsabiliser l’employé, qui devient acteur de la gestion de son propre temps et de la réalisation de ses objectifs.

Là aussi, pour vous aider, vous pouvez utiliser un outil de gestion de projet évoqué dans nos pages : le diagramme de Gant

Donner des moyens humains, financiers et techniques

Pour que la délégation soit efficace, il est bien sûr essentiel de fournir les ressources nécessaires. Une tâche ne peut être menée à bien sans les moyens adéquats, qu’il s’agisse de ressources humaines, financières ou techniques. Les dirigeants doivent donc veiller à ce que la personne à qui ils délèguent dispose des outils et des équipes appropriés aux besoins des objectifs, ainsi que d’un budget suffisant pour accomplir l’ensemble des opérations. Et ne pas hésiter à demander au collaborateur désigné de quoi il a besoin, y compris tout au long de l’opération déléguée.

Les ressources humaines

La personne déléguée doit avoir accès, selon les besoins, ponctuellement ou sur l’ensemble du projet, à des collaborateurs ou à des équipes capables de l’aider dans sa mission. Si la tâche requiert des compétences spécifiques, le dirigeant doit s’assurer qu’elles sont présentes au sein de l’équipe ou envisager des formations pour les développer.

Les ressources financières

Déléguer une mission sans accorder de budget conséquent et précis est synonyme d’échec. La personne à qui est confiée la mission doit savoir précisément quelles sont les ressources financières à sa disposition pour éviter tout blocage et pouvoir avancer sans entraves.

Les ressources techniques

Les outils et technologies nécessaires à l’accomplissement de la tâche doivent être disponibles et fonctionnels. Cela inclut les logiciels, l’accès aux données, les infrastructures, etc. Il est aussi parfois nécessaire là aussi de prévoir des formations techniques pour permettre à l’employé de tirer le meilleur parti de ces outils selon ses besoins.

La possibilité de formation

En effet, les formations sont souvent indispensables : la personne à qui on confie la délégation a été choisie pour ses compétences mais elle peut avoir un manque dans un certain domaine.  Offrir des formations, qu’elles soient internes ou externes, non seulement garantit la réussite de la délégation, mais aussi développe les compétences du collaborateur. Un bénéfique certain pour l’entreprise sur le long terme, qui enrichit les capacités globales de l’équipe.

Donner de l’autonomie tout en assurant un suivi

Déléguer avec succès implique de donner une certaine liberté d’action, ce qui peut parfois être difficile pour les dirigeants de PME. Beaucoup de chefs d’entreprise éprouvent des réticences à l’idée de « lâcher » le contrôle total sur certains domaines. Cependant, cette autonomie est vitale pour que l’employé se sente responsabilisé et prenne pleinement en charge la mission. En accordant sa confiance, le dirigeant permet à l’employé de s’investir davantage et de prendre des initiatives.

Pourquoi la confiance est-elle cruciale ?

Faire confiance à son équipe est fondamental pour une délégation réussie. Un manque de confiance risque d’entraîner un travail moins efficace, ce qui démotive les salariés et limite leur capacité à prendre des décisions. Pour établir cette confiance, le dirigeant doit être clair sur les attentes, mais aussi être prêt à accepter que des erreurs puissent survenir. C’est en apprenant de leurs erreurs que les collaborateurs grandissent et que le manager lui aussi apprend à déléguer.

Comment installer la confiance ?

  1. Commencer petit : pour instaurer la confiance progressivement, commencez par déléguer des tâches de moindre importance. Au fur et à mesure que le collaborateur gagne en compétences et en indépendance, vous pourrez lui confier des responsabilités plus grandes.
  2. Créer un cadre clair : donnez des directives claires, mais laissez de la place à l’initiative. En fixant des objectifs précis tout en laissant une marge de manœuvre sur la manière d’y parvenir, vous montrez à votre collaborateur que vous lui faites confiance.
  3. Installer un suivi régulier : le suivi ne signifie pas micro-gérer. Fixer des points de contrôle à intervalles réguliers aide à s’assurer que la tâche avance sans pour autant brider l’autonomie de la personne en mission. Ces rendez-vous donnent la possibilité de discuter des avancées et d’ajuster si nécessaire.
  4. Être ouvert à la discussion : laissez les salariés exprimer leurs doutes ou leurs besoins. La délégation pourra ainsi être ajustée en fonction de la réalité du terrain, ce qui renforce la relation de confiance en reconnaissant leur expertise.

Comment la technologie aide à mieux déléguer

De nos jours, la majorité des PME a compris les enjeux de la transformation digitale (voir notre page sur cette révolution au sein des entreprises). Et beaucoup de logiciels et d’applications facilitent la délégation. 

Les outils numériques collaboratifs

Les outils numériques collaboratifs jouent aujourd’hui un rôle central dans la gestion des tâches déléguées, particulièrement dans les PME. Grâce à ces technologies, il est possible de faciliter la communication, la coordination et le suivi des projets en cours, tout en optimisant la productivité. Ces solutions facilitent le travail collaboratif des équipes, même à distance, en temps réel et de manière fluide.

Voici quelques exemples de types d’outils collaboratifs qui soutiennent la délégation efficace au sein des PME :

  • Outils de gestion de projet : ces plateformes aident à la visualisation de l’ensemble des projets de l’entreprise, à la répartition des missions entre les membres de l’équipe et au suivi de l’avancement des missions. Elles offrent souvent des fonctionnalités telles que la création de tâches, l’attribution des responsabilités, le suivi des délais, et la mise à jour en temps réel du statut de chaque mission. Une aide précieuse pour les dirigeants pour conserver une vue d’ensemble tout en offrant l’autonomie nécessaire aux salariés en charge de la mission.
  • Outils de messagerie instantanée et de communication : la communication est essentielle dans la délégation. Les outils de messagerie instantanée fluidifient des échanges rapides entre les managers et les équipes, sans les formalités des emails. Ils facilitent la prise de décision rapide, la clarification des consignes, et assurent une collaboration plus dynamique. Ces outils sont souvent enrichis de fonctionnalités comme la création de canaux ou groupes dédiés à des missions spécifiques.
  • Plateformes de gestion de documents : les outils de stockage et de gestion de documents en ligne donnent la possibilité à l’ensemble des collaborateurs d’accéder aux fichiers, aux ressources et aux informations nécessaires pour accomplir leur tâche, peu importe leur localisation. Ces plateformes garantissent que tous les collaborateurs travaillent sur les dernières versions des documents, ainsi les erreurs liées aux doublons ou aux versions obsolètes disparaissent. Elles favorisent aussi la collaboration sur les documents en temps réel, en permettant à plusieurs personnes d’éditer et commenter simultanément.
  • Outils d’organisation des tâches : ces outils sont conçus pour aider les salariés à organiser et à prioriser leurs tâches. Ils rendent possibles facilement la création des listes de tâches, leur attribution à des collaborateurs spécifiques, et la définition des dates d’échéance. Certains offrent également des rappels automatiques et des fonctionnalités de suivi de progression, pour s’assurer que tout le monde respecte les délais convenus.
  • Outils de visioconférence : la délégation, surtout dans les PME où le travail à distance devient de plus en plus courant, s’appuie beaucoup sur les outils de visioconférence. Ces plateformes rendent fluides des réunions à distance, des points d’avancement réguliers et des échanges directs, essentiels pour suivre l’évolution des projets délégués et maintenir une communication optimale entre les équipes.
  • Outils de suivi du temps : pour certaines tâches déléguées, notamment celles qui concernent la gestion de projets ou le service client, les outils de suivi du temps permettent de surveiller la durée passée sur chaque mission. Ils aident non seulement à mieux comprendre l’efficacité du travail, mais aussi à ajuster les ressources en conséquence.

Ces outils numériques, lorsqu’ils sont bien utilisés, offrent un cadre structuré pour déléguer plus efficacement. Ils optimisent la centralisation des informations, le suivi en temps réel des évolutions et une coordination optimale entre les équipes, réduisant ainsi les risques d’erreurs ou de retards.

FAQ sur la délégation dans les PME

  1. Quelles sont les erreurs courantes à éviter lors de la délégation en entreprise ?

Les erreurs fréquentes incluent un manque de clarté dans les instructions, une absence de suivi régulier, ou encore déléguer à un collaborateur non-qualifié pour la tâche.

  1. Comment savoir si je délègue trop ou pas assez ?

Il est important de trouver un équilibre. Si vous vous sentez constamment surchargé et que certaines tâches pourraient être effectuées par d’autres, c’est un signe que vous ne déléguez pas assez. Inversement, si vos salariés sont dépassés, il peut être nécessaire de revoir la répartition des responsabilités ou l’organisation des secteurs d’activités.

  1. Peut-on déléguer à tous les niveaux d’une PME ?

Oui, la délégation peut être pratiquée à tous les niveaux, à condition de confier les tâches à des personnes compétentes et d’instaurer un suivi adapté.

Comment OSEYS aide les chefs d’entreprise à optimiser la délégation 

Déléguer au sein d’une TPE-PME est indispensable pour le bien de l’entreprise et le confort de travail du patron, des managers et de ses collaborateurs. Encore faut-il avoir une idée correcte de ce qu’il faut faire, des moyens à instaurer, des équipes et des besoins pour une délégation réussie. Notre entreprise épaule les dirigeants depuis des décennies, et ce dans tous les secteurs d’activités. Avoir une analyse précise, impartiale de l’ensemble des process de l’entreprise permet de mettre en exergue les possibilités de délégation, de comprendre les atouts, de distribuer certaines tâches et d’agir en conséquences. OSEYS propose donc trois types de services pour les chefs d’entreprise désireux d’être aidés dans leur délégation : 

  • un diagnostic opérationnel de rentabilité : il aide à comprendre les déséquilibres structurels et faire le point, entre autres, sur les actions concrètes à mener notamment au sujet de l’organisation de l’entreprise et donc des possibilités de déléguer certaines opérations.
  • des outils de pilotage sur mesure : nous développons des outils de travail spécifiques aux besoins des PME et notamment des solutions pour le suivi des performances, les analyses des besoins, l’aide à la décision, le management d’équipe, etc. 
  • des formations personnalisées : pour aider les managers à mieux déléguer ou accroître les compétences de vos collaborateurs, nous pouvons créer des formations personnalisées grâce à notre collaboration avec des entreprises spécialisées. 

N’hésitez pas à contacter un de nos consultants à l’aide de notre page CONTACT, en nous précisant les besoins de votre entreprise (PME ,TPE ou autres) en termes de délégation ; vous aurez une réponse sous 24 heures.

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